Isabelle de Marseul Monterán
et
Patricio Cadena Pérez
serons heureux de vous accueillir lors du
Concert, Exposition et Visite du manoir d’Aubigné.
Quand : 12 Juin 2021
Heure : À partir de 16h00
Où : Manoir d’Aubigné
Participation au concert : Libre
Programme
16h00 : Promenade autour du Manoir d’Aubigné
17h00 : Concert de musique classique et latino-américaine par Patricio Cadena Pérez
18h00 : Ouverture de l’exposition des Laques de l’artiste Isabelle de Marseul Monterán
++ buvette entre 16h00 et 17h00 et après le concert proposée par Carol-Marie du Café des Tours de Sainte Suzanne
Nous vous remercions de votre présence
Sur les Artistes
Isabelle de Marseul Monterán
Je suis née avec un pinceau au bout des doigts. Le regard avalant tout, le cœur refermé, l’esprit désorienté. Je suis arrivée muette, pourtant prenant tout, ne donnant rien sauf des éclairs de couleurs en touches furieuses et contrôlées.
J'ai rencontré la laque après avoir écumé les ateliers de peinture sans succès.
Et pourquoi la laque ? Je ne peux répondre. Je pense que j’ai eu la chance à ce moment de ma jeune vie, de rencontrer un laqueur qui avait absolument besoin d’une petite main. Il a saisi l’opportunité et je m’y suis … soumise. J’ai appris les balbutiements de ce métier dans cet atelier providentiel. Me retrouvant seule à l’atelier très souvent, j’ai appris beaucoup et tellement librement !!
Durant près de quarante ans j'ai restauré des laques anciens de toute nature, orientaux, européens, vernis martin, laques Art Déco , perses, russes etc… Mon imagination conduisant ma main, j’ai créé parallèlement des œuvres en laque, appuyées sur la découverte des multiples techniques de laques anciens rencontrées au fur et à mesure de mon travail de restauration.
Je donne toujours un nom à mes œuvres figuratives. Un choix qui s’impose comme une nécessité évidente. A contrario mes laques abstraits ne sont pour la plupart pas « titrés ». Il suffit de les regarder, de s'en emplir, pas besoin de les nommer, de les signifier, ou de les expliquer.
Chacun laissera son imagination les rendre visibles…
Patricio Cadena Pérez
A la croisée des musiques, Patricio Cadena Pérez révèle la richesse de sa personne et de ses talents. L’homme est à la fois guitariste, chanteur et compositeur, et les multiples facettes de Patricio Cadena Pérez se répondent les unes aux autres, s’enrichissant mutuellement pour parvenir à rassembler dans l’artiste une musique ancrée, sensible et puissante.
L’Amérique du Sud offre une multitude de musiques, chacune porteuse d’un récit imaginaire dont Patricio Cadena Pérez se fait le passeur humble et sincère. Depuis son Equateur natal jusqu’à son attachement à tout le continent, en passant par sa formation de guitariste classique, Cadena Pérez a su développer une intériorité dense et généreuse qui s’entend dans ses doigts, dans sa voix et dans ses créations. Cet homme de voyage a trouvé dans les « musiques du monde » un moyen d’exprimer à la fois la nostalgie de l’errance et la vivacité de ceux qui savent d’où ils viennent. Une mélancolie où se mêlent souvenir et tendresse, tourment et espoir : voilà ce que porte Patricio Cadena Pérez.
Sa guitare donne à entendre des airs traditionnels, sur lesquels sa voix peut poser les chants déjà entonnés par des générations avant lui. La transmission dont il est le messager permet au temps et à l’Histoire de se figer l’instant d’un accord, dans l’éternité que contient le langage musical. Mais, en l’entendant, on comprend que Patricio Cadena Pérez n’est pas un homme du passé, et que la « musique du monde » n’est pas une carte postale de jadis. Chacun de ses concerts est de ces moments-là, vécus par le public et par l’artiste avec la ferveur de l’espérance et la sérénité de ce que l’on est déjà. Ses compositions, aux harmonies criantes de joie et d’intensité, ouvrent une porte sur son cœur, où se dévoilent la passion et l’engagement d’un artiste habité.
Patricio Cadena Pérez propose, par sa guitare, sa voix et ses compositions, un vrai voyage à travers toutes les déclinaisons de la musique latino-américaine, qu’il traverse avec une maîtrise admirable et une émotion contagieuse.
Le Manoir d’Aubigné
Aubigné est mentionné pour la première fois en 1103 dans le cartulaire de Saint-Vincent : Hugues d'Aubigné est alors témoin d'un don fait au Prieur de Bazougers.
Sa famille conserve la seigneurie jusqu'à la fin du XVI° siècle, puis elle passe par mariage aux Guérin de Cissé, aux Vaux, aux d'Urban puis aux Domaigné.
Pierre de la Jaille, seigneur du Châtelet et de Saint-Jean sur Erve, l'acquiert en 1693 de Louis de Domaigné .
En 1739, Mathieu Douard de Fleurance, l'achète à Henri de Biars de l'Hommois .
Sa fille épouse Laurent-François de La Rochelambert, seigneur de Thévalles, dont la famille reste propriétaire d'Aubigné jusqu'en 1885, puis par acquêt à la famille de Rigaud, puis à la famille de Marseul.
Aucun vestige de l'époque médiévale ne subsiste actuellement . Aujourd'hui on voit un manoir datant de la fin du XV° siècle et début XVI° siècle, dont l'architecture très pure n'a pas bougé depuis ces époques et restauré dans les règles de l'art par Isabelle et Jorick de Marseul depuis 30 ans.
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