Son
père,
guitariste
amateur,
l'initie
à
cet
instrument.
Durant
son
enfance,
Julian
Bream
admire
en
particulier
Django
Reinhardt
qu'il
découvre
par
l'écoute
au
disque
à
neuf
ans.
À
douze
ans
il
donne
son
premier
concert,
puis
est
reçu
au
Royal
College
of
Music
de
Londres
en
tant
qu'étudiant
de
piano,
violoncelle
et
harmonie.
Il
est
présenté
et
étudie
auprès
d'Andrés
Segovia.
Il
effectue
son
premier
récital
en
1947,
à
Cheltenham.
Il
débute
alors
une
carrière
de
concertiste
et
commence
parallèlement
à
s'intéresser
au
luth
—
en
particulier
à
la
musique
élisabéthaine
(en).
Dès
1959
sa
carrière
prend
une
ampleur
internationale.
Il
s'est
également
fait
connaître
comme
luthiste
et
a
interprété
des
pièces
sur
cet
instrument
en
solo,
avec
chant
ou
encore
au
sein
du
Julian
Bream
Consort
créé
en
1960.
Il
a
ainsi
contribué
au
regain
d'intérêt
envers
le
luth
et
la
musique
élisabéthaine.
En
1963,
Benjamin
Britten
lui
dédie
Nocturnal
after
John
Dowland,
ce
qui
suscitera
par
la
suite
l'écriture
de
nombreuses
autres
pièces
de
la
part
d'autres
compositeurs
pour
Bream.
En
1964,
il
est
décoré
par
I'ordre
de
l’Empire
britannique.
Il
recevra
aussi
quatre
Grammy
Awards.
Il
enregistrera
à
partir
des
années
1970
de
manière
prolifique.
Son
répertoire,
outre
les
œuvres
baroques,
classiques
et
des
transcriptions,
comprend
de
nombreuses
œuvres
du
xxe
siècle
écrites
à
son
intention
par
des
compositeurs4
tels
que
Malcolm
Arnold,
Lennox
Berkeley,
Richard
Rodney
Bennett,
Benjamin
Britten,
Leo
Brouwer,
Hans
Werner
Henze,
Peter
Maxwell
Davies,
Toru
Takemitsu,
Michael
Tippett
et
William
Walton.
Il
fut
très
sérieusement
blessé
à
un
bras
dans
un
accident
de
voiture
en
1984
et
a
dû
faire
des
efforts
considérables
pour
retrouver
sa
technique
par
la
suite.
Il
prend
sa
retraite
en
2002,
tout
en
continuant
à
donner
quelques
concerts
occasionnellement.
Il
reçoit
le
Gramophone
Classical
Music
Awards
en
2013
pour
l'accomplissement
de
toute
une
vie.