Originaire
du
Monténégro,
où
il
naît
dans
l'ex-Yougoslavie
de
1983,
Milos
Karadaglic
débarque
tel
une
comète
au
printemps
2011
avec
son
album
Mediterráneo.
Lauréat
d'un
concours
national
à
onze
ans,
le
prodige
de
la
guitare
classique
étudie
à
la
Royal
Academy
of
Music
de
Londres
à
seize
ans
puis
entame
une
carrière
professionnelle
qui
le
mène
sur
les
plateaux
de
télévision
et
les
studios
de
la
radio.
Découvert
par
la
grande
maison
Deutsche
Grammophon,
il
enregistre
un
album
de
ses
pièces
favorites
des
répertoires
de
Granados,
Albeniz
ou
Tárrega,
plébiscité
par
la
presse
et
un
large
public.
En
2012,
Milos
change
d'univers
pour
son
deuxième
album
Latino,
décliné
en
version
augmentée
sous
le
titre
Latino
Gold.
L'année
2014
voit
le
guitariste
aborder
le
classique
concerto
dédié
à
l'instrument
par
Joaquin
Rodrigo
dans
Aranjuez.
Il
s'oriente
ensuite
vers
l'oeuvre
du
groupe
le
plus
populaire
des
années
1960
pour
Blackbird:
The
Beatles
Album
(2016),
avec
les
participations
de
Gregory
Porter,
Tori
Amos,
Stephen
Isserlis
et
Anoushka
Shankar.
Né
en
1983
dans
la
province
du
Monténégro
(alors
dépendante
de
la
partie
serbe
de
l'ex-Yougoslavie),
Milos
Karadaglic
découvre
la
guitare
à
l'âge
de
huit
ans
lorsque
son
père
lui
fait
écouter
les
célèbres
Asturias
d'Enrique
Albeniz,
jouées
par
Andrès
Segovia.
Le
garçon
tombe
vite
amoureux
de
l'instrument
et
en
joue
quotidiennement.
Musicien
prodige,
il
se
produit
en
public
à
neuf
ans
et
à
onze,
remporte
un
concours
national
de
guitare,
ainsi
qu'un
concours
de
chant.
Invité
régulièrement
à
la
radio
et
à
la
télévision,
le
jeune
Milos
Karadaglis
devient
la
mascotte
des
médias.
À
seize
ans,
l'attribution
d'une
bourse
lui
permet
d'être
admis
à
la
prestigieuse
Académie
Royale
de
Musique
de
Londres
où
il
a
pour
professeur
Michael
Lewin.
Eloigné
de
son
environnement
familial,
il
découvre
de
nouvelles
oeuvres,
se
perfectionne
et
développe
un
style
unique
en
écoutant
Julian
Bream
exécuter
les
grandes
oeuvres
du
répertoire
de
la
guitare
classique.
Peu
de
temps
après,
il
reçoit
un
prix
des
mains
mêmes
de
son
interprète
favori.
Avec
son
professeur
et
mentor
Michael
Lewin,
Milos
Karadaglic
adapte
des
pièces
de
Granados
composées
pour
le
piano.
Après
plusieurs
années
d'étude,
le
travail
du
guitariste
est
finalement
récompensé
par
la
signature
avec
le
label
Deutsche
Grammophon.
Accompagné
d'une
grande
campagne
de
promotion,
le
premier
album
de
Milos
Karadaglic,
Mediterráneo,
paraît
le
20
juin
2011.
Le
disque
qui
fait
la
part
belle
à
ses
compositeurs
fétiches
Isaac
Albeniz,
Enrique
Granados,
Francisco
Tárrega
ou
le
moins
connu
Carlo
Domeniconi,
sans
oublier
les
fameux
«
Jeux
interdits
»,
fait
autant
l'admiration
de
la
critique
que
d'un
large
public.
L'ambition
de
Milos
Karadaglic
est
non
seulement
de
faire
apprécier
des
pièces
de
guitare
classique
jusqu'à
présent
confinées
à
des
initiés
mais
aussi
de
révolutionner
le
genre.
Le
jeune
et
beau
monténégrin
lancé
sous
son
seul
prénom
peut
prétendre
à
cette
réussite.
Ainsi,
c'est
avec
un
nouveau
concept
qu'il
revient
en
juin
2012
avec
l'album
Latino
consacré
aux
canons
du
genre,
de
«
Libertango
»
(Astor
Piazzolla)
et
«
Por
Una
Cabeza
»
(Carlos
Gardel)
à
«
Quizas,
Quizas
»
et
des
pièces
classiques
d'Heitor
Villa-Lobos
(Prélude
n°
1)
ou
Manuel
Ponce
(Scherzino
mexicano).
En
février
2014,
c'est
sous
la
baguette
de
Yannick
Nézet-Séguin,
en
charge
de
l'Orchestre
philharmonique
de
Londres,
que
Milos
aborde
le
célèbre
Concerto
d'Aranjuez
de
Joaquin
Rodrigo.
Il
quitte
ensuite
l'univers
latin
pour
celui
de
la
pop
et
du
rock
des
années
1960
pour
célébrer
l'oeuvre
du
groupe
le
plus
populaire
de
la
période
sur
Blackbird:
The
Beatles
Album.
L'opus
paru
en
début
d'année
2016
s'offre
les
participations
de
Gregory
Porter,
Tori
Amos,
Stephen
Isserlis
et
Anoushka
Shankar.